Clôture • Ma langue maternelle va mourir et j’ai du mal à vous parler d’amour

Yannick Jaulin
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Dans ce concert parlé, Yannick Jaulin déclare son amour des langues avec humour et mélancolie

Le français – qu’il adore -, c’est sa langue de tête. Mais sa véritable langue maternelle, c’est le « parlanjhe », un patois du sud-ouest de la France, aujourd’hui délaissé, dont chaque mot est lié à une émotion de son enfance. Comment faire vivre une langue oubliée ? Comment résister à l’uniformisation linguistique ?

Tour à tour conférencier et conteur, accompagné du musicien Alain Larribet, Yannick Jaulin parle, disserte, digresse sur la langue et sur la fabrication du français siècle après siècle. À travers cette fabuleuse histoire des langues, il trouve le chemin de sa propre identité, défend son héritage et le plaisir de parler autrement.

« Il y a une urgence pour moi à parler de la langue, de langues maternelles. De ce qui reste de la mienne, comme outil poétique pour musser mes yeux dans les ailleurs du monde »

Le spectacle sera suivi d’un pot pour clôturer la 37ème édition du Festival des Arts du Récit !

En co-accueil avec la saison culturelle Odyssée – L’autre rive et avec la Maison de la musique de Meylan

De et avec Yannick Jaulin
Collaboration à l’écriture Morgane Houdemont et Gérard Baraton
Accompagnement musical Alain Larribet
Regards extérieurs Gérard Baraton et Titus
Création lumière Fabrice Vétault
Création sonore Olivier Pouquet

« [Yannick Jaulin] se fait à la fois historien du langage à travers les siècles, avocat des langues minoritaires, pourfendeur du centralisme jacobin. Le français est sa langue de tête, le patois, celle du cœur. Son plaidoyer est éloquent, habile et jouissif. Émouvant aussi ! »

Thierry Voisin, Télérama, 23 octobre 2019

Yannick Jaulin

Le travail de Yannick Jaulin se situe à la croisée du réel, des imaginaires et du merveilleux, du documentaire et de la fiction. Il mêle à la littérature orale, l’écriture née de collectages, la conjonction des mythes et des thèmes contemporains, l’hybridation des disciplines – conte, théâtre, musique, arts de la rue et arts visuels.

Production Le Beau Monde / Compagnie Yannick Jaulin
Coproduction Les Treize Arches, Scène conventionnée de Brive ;
Théâtre de Gascogne, Scènes de Mont de Marsan ; Le Nombril du Monde (Pougne-Hérisson)
Coréalisation C.I.C.T. – Théâtre des Bouffes du Nord
Avec le soutien de l’OARA Nouvelle-Acquitaine
Spectacle financé par l’Union Européenne

Nomination dans la catégorie Seul en scène aux Molières 2020

© Eddy Rivière, Florence Houchot