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Shahada

Fida Mohissen, François Cervantes
SHAHADA ©Debby Termonia

Une plongée dans l’intimité du témoignage entre la Syrie, le Liban et la France

Élevé dans le respect strict de l’islam, Fida Mohissen a, toute sa vie, été ballotté entre deux mondes. Jeune, le théâtre le passionne, mais un imam lui dit que c’est interdit par sa religion. Son arrivée en France à 25 ans provoque une crise identitaire. Tiraillé entre sa culture et celle de son pays d’accueil, il est sur le point de se radicaliser jusqu’au jour où… « Je suis venu vous parler. Ça ne va pas être facile ».

Dans cette pièce, l’acteur – et auteur de la pièce – se confronte au jeune Fida qu’il était. Sur scène, deux comédiens incarnent le même personnage à 20 ans d’écart. Dans un dialogue entre passé et présent, l’homme ne cherche pas à se disculper. Il nous donne des clés pour mieux comprendre son parcours, jusqu’à cette prise de conscience libératrice.

En co-accueil avec le TMG, en ouverture du FITA 2024 – Festival International de Théâtre Action

De Fida Mohissen
Mise-en-scène François Cervantes
Avec Fida Mohissen, Rami Rkab
Assistanat à la mise en scène Amandine du Rivau
Costumes et accessoires Virginie Breger
Création lumière Christian Pinaud
Création sonore Gabriel Acremant

« Récit intime, presque autobiographique – Fida Mohissen le qualifie de « fiction-témoignage » -, Shahada se délie comme un dialogue entre passé et présent, entre racines identitaires et émancipation. »
Stéphanie Bocart, La Libre Belgique

Fida Mohissen

Né en 1976 à Beyrouth Est, la guerre force sa famille à se réfugier quelques années sur le Mont Liban puis à Damas en 1976. Il passe son enfance et son adolescence dans la jeunesse du parti Baas. Il y suit une formation théâtrale très dense. En 1992, il crée la Troupe « Ouchak al Massrah » soutenue par le service culturel français de Damas. En 1992, 95 et 97, il est invité par la France au Festival d’Avignon. Il découvre une culture théâtrale foisonnante, c’est un choc, comparé à ce qu’il a connu en Syrie. En 1997, il intègre la classe libre du Cours Florent et s’inscrit en parallèle en licence d’Arts du spectacle à la Sorbonne. Mais les difficultés à s’adapter à cette nouvelle vie le mènent à une véritable crise, après toutes ces années de lecture et écrits idéologico-religieux, il décide de quitter Paris et fuir le théâtre pendant 4 années. Son amitié avec l’auteur S. Wannous, finit par le faire renouer avec le théâtre. En 2005, il crée le Théâtre Gilgamesh à Avignon et en 2008, la Compagnie Gilgamesh qui changera de nom pour devenir la Cie Isharat.

Coproduction L’Entreprise – Cie François Cervantes, la Compagnie Isharat,
Théâtre de Poche – Bruxelles, Manège Maubeuge, Scène Nationale,
Théâtre Montansier – Versailles, Chateauvallon-Liberté, Scène Nationale,
Association Centre Culturel et Artistique Jean Lurçat – Scène Nationale d’Aubusson
et Fabriqué à Belleville (FAB)..

©Debby Termonia